La Sultana Marrakech ***** Luxe, une invitation rare dans l’univers magique des riads de légende orientale - membre de Small Luxury Hotels of the World et Traveller Made Hotel Partner.
A l’attention d’amateurs d’hôtels rares, monument au cœur des monuments, l’emplacement est idéal pour découvrir la médina de Marrakech à pied.
Situé dans le quartier historique de la Kasbah, à 10 minutes à pied de la place Jemaa El Fna. Piscine chauffée et ionisée, nage à contre-courant - Terrasses panoramiques dotées d’espaces raffinés (brumisateur, bassin de rafraichissement, pergolas, tentes Caïdales, cabine de massage en plein air…) - Billard - Salons de réunions - Wifi gratuit - Espace bibliothèque - Boutique - Ascenseur - Lounge Bar - Spa - Salle de Gym - Transfert aéroport - Service limousine - Conciergerie - Pressing et Blanchisserie - Room Service 24H/24 - Cours de cuisine.
La Sultana dans l’Histoire du Maroc
Du temps des Almohades, au XII ème siècle, sur son emplacement actuel, un grenier à blé en briques approvisionne la famille royale, les imams et les gardes du corps du Calife Yacoub El Mansour. Ce dernier vient juste d’achever les travaux de la Koutoubia et entreprend de construire, pour rassembler son sérail, la Kasbah Royale, située au sud de la Médina et défendue par la porte Bab Agnaou.
C’est donc naturellement, en héritage direct de cette dynastie que la brique, premier matériau de cet époque, est très présente à La Sultana, tapissant, à l’entrée, le couloir qui mène au Riad Almohade, le bien nommé, où un merveilleux travail de la brique ressuscite les voûtes du grenier à blé.
Au XVI ème siècle, la dynastie Saadienne règne sur Marrakech. Près de la mosquée et dans le périmètre de l’actuelle Sultana, un palais, le Palais El Badi et un Mausolée pour les princes (Mausolée des Princes Saadiens) symbolisent la grandeur de ces seigneurs qui s’attachent au développement des arts et des relations diplomatiques avec le reste du monde.
Au XVIII ème siècle, le Sultan Moulay Ismael, premier des Alaouites s’empare de Marrakech, il démantèle le Palais El Badi, symbole de la splendeur de la dynastie vaincue, mais n’ose pas raser le Mausolée. Il l’encercle de rempart pour que le brillant passé tombe dans l’oubli. De la terrasse de l’hôtel, on peut s’extasier de la hauteur de cette enceinte.
Et pendant près d’un siècle la terre, le sable et la végétation transforment le Mausolée des Princes Saadiens en jardin abandonné. Au même moment dans la Kasbah, près de la mosquée, les petites habitations réservées aux employés serviteurs du Palais se transmettent de génération en génération.
A la fin du XIX ème siècle, un ensemble de plusieurs riads (correspondant plus ou moins à La Sultana Marrakech aujourd’hui) est offert comme résidence à l’un des Caïds du Pacha El Glaoui, le Caïd Azzi Boujemaa. La légende dit que ses enfants, passés par les brèches du mur d’enceinte du Mausolée des Princes Saadiens, s’amusaient dans cette végétation sauvage recouvrant le monument.
En 1917, le survol d’un petit avion, ayant pour mission d’élaborer la topographie de la région, permet de découvrir, à la surprise des habitants, le passé glorieux des Saadiens.
Durant le protectorat, Mohamed, le fils du Caïd Boujemaa, restaure certains des Riads, dont le Riad Shéhérazade. Il reste de cette période les fontaines en zelliges multicolores et son mur carrelé où se succèdent alcôves et fontaines ainsi que la cheminée du Salon des Cavaliers. A cette période où Marrakech vie à la française sa deuxième femme prendra le prénom français d’Odette et organisera de nombreuses réceptions avec la haute bourgeoisie de l’époque dans ce patio.
En 2001, le groupe La Sultana, conscient du poids historique de cet ensemble unique, entreprend de lui redonner vie. Les riads qui composent l’ensemble possèdent donc chacun des vestiges authentiques de cette gloire passée. Tous ont été restaurés avec rigueur, à l’ancienne, par des maîtres artisans au savoir-faire séculaire en partenariat avec les Monuments Historiques. Fière de cet héritage, La Sultana a tout mis en œuvre pour respecter, intégrer et glorifier les vestiges des dynasties passées pour le plus grand bonheur de ses hôtes.